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C’est en 2012 qu’il a pris la tête de la Maison Pour Tous qui se trouvait alors dans une situation “post
DUMOULIN” pour le moins chaotique. Après huit années de bons et loyaux services et un engagement
sans faille, René SCHIMDT peut s’enorgueillir d’un bilan flatteur en rendant les clés de la maison.

Bac scientifique en poche, cet originaire de STRASBOURG a préparé une licence de sociologie et n’a eu
de cesse, sa vie durant, de suivre des formations en tous genres : analyse financière, école de commerce,
conservatoire des arts et métiers… Sa carrière professionnelle sera aussi riche que sa soif de connaissances
et il exercera en divers endroits de l’hexagone dont près de 25 ans à PARIS.

Manager opérationnel et gestionnaire il a passé une bonne partie de celle-ci dans le transport logistique
avant de la terminer à la poste, à ORLÉANS, en tant que responsable d’un atelier de fabrication de
chéquiers.

C’est tout à fait par hasard qu’il est arrivé, jeune retraité, dans les Vosges en 2010 alors que sa compagne
exerce à FOUGEROLLES. Il ne connaissait rien de la ruralité et de la vie associative mais sa curiosité
naturelle et le fait d’avoir à plusieurs reprise relevé des challenges à titre professionnel l’aideront à redonner
vie rapidement à cette association dont il prend les rênes en 2012. Après une analyse de la situation, René
s’est appuyé sur le passé “théâtre, judo, ESF, chorale” de la Maison pour Tous et sa ligne conductrice fut
d’offrir le plus d’activités possible (activités de bien-être, à vocation culturelle, sportive ou de loisir) avec
des intervenants de qualité et pour un coût modéré.
Fonceur, il a créé le 1er café littéraire sur le secteur, a été précurseur dans l’achat d’imprimantes 3D (une
déception toutefois de ne pas avoir réussi à “attirer le chaland”) et cherchait en permanence à se projeter
dans l’avenir. Ses plus grandes satisfactions auront été la 1ère “portes ouvertes”, puis la mise sur pied de la
Semaine des Arts en 2016 avec sa complice Priscillia et enfin le coup de pouce donné à quelques jeunes par
le biais du service civique. Seule ombre au tableau, le fait de ne pas avoir pu s’installer au collège pour des
raisons financières.

Pendant toutes ces années René s’est donné corps et âme à cette tâche passionnante devenue son bébé, ne
ménageant ni son temps, ni sa peine. Et c’est avant tout pour des raisons de santé qu’il a tenu à passer le
témoin avec le sentiment du devoir accompli.

Il va pouvoir désormais se consacrer un peu plus aux siens, au bricolage, à la pratique du violoncelle… et
continuer à assouvir sa boulimique curiosité naturelle, que ce soit en techniques nouvelles, en politique ou
autres domaines encore inexplorés.

Nous ne pouvons que le remercier pour cet investissement de tous les instants, le féliciter pour ce
renouveau qu’il a apporté à notre MPT et lui souhaiter encore beaucoup de satisfactions pour les années à
venir et sa quête perpétuelle.

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