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Quel devenir pour le collège ?

Depuis la confirmation de la fermeture définitive du collège,
malgré la mobilisation, la pétition et les différentes démarches
entreprises pour tenter de le sauver, de nombreuses réunions se
sont succédées afin de débattre de son devenir.

La préoccupation première des parents d’élèves étant celle de la
cantine, il a très vite été acté que la nouvelle Communauté de
Communes qui a hérité de la compétence scolaire au 1er janvier
2017 en assurerait la continuité dans les même locaux. Toutefois
les repas ne seront plus préparés sur place mais acheminés depuis
les cuisines du collège de MONTHUREUX-SUR-SAÔNE.

Restent cependant plus de 2500 m² qui pourraient accueillir des associations ou des administrations actuellement à
l’étroit. Ce qui permettrait de lui redonner vie tout en offrant la possibilité d’aménager des logements sociaux au
centre ville au lieu et place des structures qui se seraient ainsi regroupées en face de la mairie.

Monsieur ROUSSEL, conseiller départemental, souligna les enjeux de cette réflexion en y voyant l’opportunité
d’expérimenter la revitalisation d’un bourg-centre. C’est ainsi que Monsieur CARETI, directeur de l’Eau Vive,
évoque le besoin de deux salles de classe et souligne que les cuisines pourraient abriter une structure de primo-
transformation de légumes en circuit court.

Puis le président de la Maison Pour Tous, Monsieur SCHMIDT, y projeta une possible expansion de la structure
avec un dojo digne de ce nom et les terrains attenants se transformant en jardins partagés. Des contacts avec la
gendarmerie n’ont pas abouti sur ce site car il est impératif que les logements du personnel soient à proximité
immédiate des locaux administratifs, or il en faut 8. Une 2ème réunion regroupa 16 personnes venues de l’Ehpad, de
la Communauté de Communes, de la trésorerie, de Vogélis, du Département, de l’Eau Vive, de la MPT et de la
municipalité. Une visite du collège sous la conduite du principal Monsieur MARCHAL permit à chacun de
s’imprégner des lieux avant que M. RODIER, directeur délégué, n’ouvre les portes du site Stanislas de l’Ehpad,
également susceptible de s’intégrer à cet ambitieux projet.

Plan à l’appui chacun pouvait désormais sereinement réfléchir en ne "s’interdisant aucun raisonnement" comme le
souligna Alain ROUSSEL. Ces visites confortèrent Monsieur CARETTI qui entrevoit désormais deux possibilités
d’implantation pour le projet de liaison courte. La M.P.T. imaginant quant à elle prendre possession du CDI, de la
salle de techno et de 3 ou 4 autres salles du collège. Enfin la trésorerie pourrait très bien s’accommoder de l’une ou
de l’autre possibilité.

Nouvelle réunion en mai pour faire le point sur ce dossier qui tient à cœur au Département, soucieux de
“compenser" la perte du collège. A ce stade des négociations, les arrivées plausibles sont la M.P.T, l’Eau Vive et la
Communauté de Communes, laquelle a besoin de la salle de restauration actuelle et d’un espace vaisselle. L’Eau
Vive, qui "lorgne" toujours sur les deux salles de classe fait alors part d’une nouvelle donne, la mise à
disposition d’un appartement thérapeutique.

Bien entendu il fut question des charges (chauffage, électricité) qui incomberaient aux nouveaux occupants car si le
Département est prêt à mettre les locaux à disposition, il ne souhaite plus en assumer les charges. L’entretien des
lieux communs sera aussi un point sensible de la mise en place du projet et la notion de sécurité incendie devra
également être prise en compte.

Mardi 13 juin, nouvelle concertation entre les principaux intéressés qui permet de confirmer l’intérêt de la
trésorerie pour reprendre les locaux de la DVIS si celle-ci envisage d’intégrer le collège.

Monsieur ROUSSEL annonce que le directeur général de VOGELIS sera présent à Darney le 25 juillet prochain pour
faire le point sur les projets susceptibles d’aboutir. Le coût des charges, de l’ordre de 42 000 € l’an soit prés de 20 €
le m² utilisé refroidit cependant quelque peu les ardeurs de la M.P.T. Mais Alain ROUSSEL rappelle que nous
vivons là une expérience unique pour le Département et qu’il faut faire des propositions dont il se fera le
porte-parole dans les meilleurs délais en proposant que le Département garde à sa charge les espaces non utilisés.

La réflexion amène à souhaiter que la Communauté de Communes gère la nouvelle situation, ce qui fut entériné lors
de l’ultime réunion du 23 juin qui permis à A. ROUSSEL d’annoncer que le Département, outre le fait de n’exiger
aucun loyer, acceptait de supporter les charges des parties non occupées. Le service juridique du Conseil
Départemental va maintenant s’employer à établir les conventions afin que l’utilisation des locaux soit effective au
01 septembre 2017. Voilà une 1ère avancée non négligeable dans cet épineux dossier mais il est à souhaiter que les
choses évoluent encore dans les mois à venir.

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