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Mathilde HEINTZ, le cheval au corps
Dès l’âge de 3 ans la jeune Mathilde
HEINTZ, née en 1991 à EPINAL au sein
d’une famille de pharmaciens de
DARNEY, se passionne pour les chevaux
et commence à fréquenter la ferme du
Bignôvre, près de MONTHUREUX-SUR
-SAÔNE.
Très vite elle dispute des concours à
poney et à 11 ans elle participe à un
championnat de Lorraine de TREC
(Techniques de Randonnée Equestre de
Compétition), qui se déroule en
3 épreuves à BACCARAT.
En 2004 elle goûte aux joies d’une
1ère participation aux championnats de
France de TREC par équipe à LAMOTTE
-BEUVRON (41) qui se solde par une
belle 7ème place.
Au fil du temps son amour immodéré pour les chevaux l’amène à tester un peu toutes les disciplines. Après avoir
obtenu son galop 7 (l’ultime degré possible) à 16 ans, Mathilde sera sacrée championne de France de TREC en
individuel “jeune cavalier” un an plus tard près de POITIERS. Elle se lance alors dans les concours internationaux de
TREC (en individuel) et ses progrès sont tels qu’elle sera sélectionnée en 2012 pour les championnats du monde
“jeune cavalier” qui se déroulent au Portugal. Boulimique de travail, Mathilde s’occupe dans le même temps des
jeunes chevaux de Brigitte LAURENT, de la Ferme Bonjacques, qu’elle entraine en concours complet.
Malgré ses indéniables qualités acquises sur le tas et au fils des ans, la jeune fille garde les pieds sur terre et
entreprend un monitorat dans une école spécialisée à OBERNAI, de 2012 à 2014. Tout juste diplômée elle prépare
l’examen du concours d’entrée au Cadre Noir de SAUMUR, cette prestigieuse école nationale d’équitation. Elle aura
la joie de faire partie des 14 candidats reçus en mai 2014, qui recevront une formation de 4 mois à SAUMUR puis de
8 mois en Alsace à ECKWERSHEIM.
Son diplôme d’entraîneur de concours complet en poche, et grillant les étapes, elle se lance aussitôt un nouveau
challenge en se présentant au concours d’entrée pour devenir instructeur. Jackpot, elle est reçue 2ème sur une
soixantaine de postulants. Elle suit de nouveau une formation sur les deux sites précédents, et ajoute une nouvelle
ligne à son C.V. avec le diplôme d’instructeur d’équitation, le must en la matière qui la rend désormais habilitée à
former les futurs moniteurs. Respect mademoiselle !
Parallèlement à tout cela, et depuis 2012, elle entraine des chevaux de course, elle multiplie les épreuves (elle en est à
ses 6ème championnats de France) ; malheureusement elle enchaine les pépins puisqu’elle avoue un traumatisme
crânien et une vingtaine de fractures. Il y a près de 2 ans, un sévère coup de sabot qui a nécessité pas moins de quatre
opérations l’a tenu trop longtemps éloignée des terrains.
Cela n’a fait que renforcer sa passion pour les chevaux et pour son métier tout en lui forgeant un moral d’acier. Il en
faut, en effet, de la volonté pour se lever dès 4 heures du matin afin d’entrainer les pur-sang jusqu’à 13 heures et de
remettre les bottes de 16 à 22 heures en concours complet. Journées bien remplies qui ne laissent guère de temps pour
d’autres activités. Mais qu’importe, quand on aime on ne compte pas, même si Mathilde admet ne plus avoir le temps
de visiter son vieux compagnon, ICARE DE VILLERS, en retraite, dans notre Vôge chez son papa, lui aussi cavalier.
Dans l’immédiat elle se concentre sur la qualification aux championnats de France de concours complet (catégorie
jeunes chevaux) des protégés de B. LAURENT, fin septembre à POMPADOUR, elle espère participer aux
championnats de France des enseignants à SAUMUR en octobre prochain.
A plus long terme elle souhaite renouer avec les compétitions internationales de concours complet qu’elle avait du
mettre entre parenthèses en raison de sa dernière et grave blessure. Comment pourrait-elle dans ces conditions
trouver un créneau pour s’adonner au plaisir de la conduite sportive, son autre passion ?
Avec un tel parcours hors du commun, alors qu’elle n’a pas encore atteint la trentaine, on est en droit de s’interroger
sur ce que Mathilde nous réserve pour les années à venir…
Elle mérite déjà toutes nos félicitations et nos plus vifs encouragements.
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Dès l’âge de 3 ans la jeune Mathilde
HEINTZ, née en 1991 à EPINAL au sein
d’une famille de pharmaciens de
DARNEY, se passionne pour les chevaux
et commence à fréquenter la ferme du
Bignôvre, près de MONTHUREUX-SUR
-SAÔNE.
Très vite elle dispute des concours à
poney et à 11 ans elle participe à un
championnat de Lorraine de TREC
(Techniques de Randonnée Equestre de
Compétition), qui se déroule en
3 épreuves à BACCARAT.
En 2004 elle goûte aux joies d’une
1ère participation aux championnats de
France de TREC par équipe à LAMOTTE
-BEUVRON (41) qui se solde par une
belle 7ème place.
Au fil du temps son amour immodéré pour les chevaux l’amène à tester un peu toutes les disciplines. Après avoir
obtenu son galop 7 (l’ultime degré possible) à 16 ans, Mathilde sera sacrée championne de France de TREC en
individuel “jeune cavalier” un an plus tard près de POITIERS. Elle se lance alors dans les concours internationaux de
TREC (en individuel) et ses progrès sont tels qu’elle sera sélectionnée en 2012 pour les championnats du monde
“jeune cavalier” qui se déroulent au Portugal. Boulimique de travail, Mathilde s’occupe dans le même temps des
jeunes chevaux de Brigitte LAURENT, de la Ferme Bonjacques, qu’elle entraine en concours complet.
Malgré ses indéniables qualités acquises sur le tas et au fils des ans, la jeune fille garde les pieds sur terre et
entreprend un monitorat dans une école spécialisée à OBERNAI, de 2012 à 2014. Tout juste diplômée elle prépare
l’examen du concours d’entrée au Cadre Noir de SAUMUR, cette prestigieuse école nationale d’équitation. Elle aura
la joie de faire partie des 14 candidats reçus en mai 2014, qui recevront une formation de 4 mois à SAUMUR puis de
8 mois en Alsace à ECKWERSHEIM.
Son diplôme d’entraîneur de concours complet en poche, et grillant les étapes, elle se lance aussitôt un nouveau
challenge en se présentant au concours d’entrée pour devenir instructeur. Jackpot, elle est reçue 2ème sur une
soixantaine de postulants. Elle suit de nouveau une formation sur les deux sites précédents, et ajoute une nouvelle
ligne à son C.V. avec le diplôme d’instructeur d’équitation, le must en la matière qui la rend désormais habilitée à
former les futurs moniteurs. Respect mademoiselle !
Parallèlement à tout cela, et depuis 2012, elle entraine des chevaux de course, elle multiplie les épreuves (elle en est à
ses 6ème championnats de France) ; malheureusement elle enchaine les pépins puisqu’elle avoue un traumatisme
crânien et une vingtaine de fractures. Il y a près de 2 ans, un sévère coup de sabot qui a nécessité pas moins de quatre
opérations l’a tenu trop longtemps éloignée des terrains.
Cela n’a fait que renforcer sa passion pour les chevaux et pour son métier tout en lui forgeant un moral d’acier. Il en
faut, en effet, de la volonté pour se lever dès 4 heures du matin afin d’entrainer les pur-sang jusqu’à 13 heures et de
remettre les bottes de 16 à 22 heures en concours complet. Journées bien remplies qui ne laissent guère de temps pour
d’autres activités. Mais qu’importe, quand on aime on ne compte pas, même si Mathilde admet ne plus avoir le temps
de visiter son vieux compagnon, ICARE DE VILLERS, en retraite, dans notre Vôge chez son papa, lui aussi cavalier.
Dans l’immédiat elle se concentre sur la qualification aux championnats de France de concours complet (catégorie
jeunes chevaux) des protégés de B. LAURENT, fin septembre à POMPADOUR, elle espère participer aux
championnats de France des enseignants à SAUMUR en octobre prochain.
A plus long terme elle souhaite renouer avec les compétitions internationales de concours complet qu’elle avait du
mettre entre parenthèses en raison de sa dernière et grave blessure. Comment pourrait-elle dans ces conditions
trouver un créneau pour s’adonner au plaisir de la conduite sportive, son autre passion ?
Avec un tel parcours hors du commun, alors qu’elle n’a pas encore atteint la trentaine, on est en droit de s’interroger
sur ce que Mathilde nous réserve pour les années à venir…
Elle mérite déjà toutes nos félicitations et nos plus vifs encouragements.
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